Sur la Toile, notre vie privée devient de plus en plus publique. Dans le même temps, nous déplaçons une partie croissante de nos activités sur le Net.
Le respect de la vie privée est-il encore d’actualité ? Un sujet qui fait débat – la victoire du Parti des pirates à de récentes élections allemandes en est la preuve. Que faire ? Mettre en place un dispositif de protection des données plus sévère, au risque de brider notre liberté individuelle ? Libérer au contraire les données personnelles, nous retrouvant quasi nus et transparents sur les réseaux ? Comment demander à un État de protéger les données de ses citoyens alors que lui-même aspire à en collecter de plus en plus – notamment dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » ?
Un paradoxe auquel les autorités chargées de la protection des données personnelles doivent trouver une solution. Metropolis a voulu savoir quelles sont les nouvelles stratégies pour réagir de manière créative et productrice à la dissolution de la vie privée. À quand la société « post privacy », ou 2.0 ?
« Piratenpartei » : Julia Schramm est membre du parti allemand des pirates et du groupe de pression « PostPrivacy-Spackeria ». Son slogan : « La vie privée, ça fait très années 1980 ».
Son site (en allemand) : http://juliaschramm.de/blog/
L’émission de Métropolis : http://www.arte.tv/fr/Echappees-culturelles/metropolis/4265458.html